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Substitution des emballages plastiques

Les solutions d’emballage alternatives aux emballages plastiques basées sur des matières premières renouvelables sont recherchées par les conditionneurs, en particulier du fait de la mise en œuvre de la directive sur les plastiques à usage unique, mais aussi pour répondre à la demande des consommateurs. Une étude allemande a fait le point sur le potentiel de substitution des emballages plastiques par des solutions d’emballage en carton ondulé pour les pays de la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) et évalué l’applicabilité à l’Europe.

L’étude est téléchargeable ici

Emballage et produit : une liaison particulière

Les emballages ont cette caractéristique de ne pas circuler vides et d’être fabriqués à proximité des lieux où les produits sont conditionnés : ils en sont les auxiliaires, les protègent, circulent avec eux et au final n’existent que par eux. Avec la mondialisation de l’économie et celle des flux de marchandises, la circulation des emballages est donc devenue mondiale.

Dès lors, les emballages usagés à recycler sur le sol français proviennent non seulement de la consommation de produits fabriqués sur le territoire national mais aussi de tous les produits importés déballés sur le territoire.

Sachant que les pays industrialisés ont confié à la Chine et aux pays asia­tiques le soin de produire un grand nombre de biens, nous sommes, la France comme les autres pays européens, les réceptacles d’une quantité considérable d’emballages dont il faut gérer la fin de vie.

Cependant, comme les emballages récupérés et triés représentent une source de fibres de cellulose, nécessaire à la fabrication de nouveaux emballages dans les pays producteurs de biens, un système circu­laire de flux s’est développé permettant le retour des emballages usagés vers l’Asie à défaut de retourner le matériau recyclé neuf. Aujourd’hui, ce sont les pays asiatiques, Chine en tête, qui assurent le recyclage final via la réutilisation de la fibre de cellulose dans la fabrication de nouveaux emballages.

Ainsi c’est dans le cadre de ce mécanisme de « retour au producteur » que les excédents nord-américains ou européens (7mt. pour l’UE) sont absorbés et que peut  se mettre en place une situation d’équilibre des flux au niveau mondial.

Le recyclage des emballages doit donc s’appréhender dans un cadre global, en relatif équilibre, qui subit naturellement les fluctuations de l’activité écono­mique et des échanges internationaux dont l’activité d’emballage est un indicateur avancé.

COMPRENDRE LE RECYCLAGE DES EMBALLAGES PAPIER-CARTON : L’EQUILIBRE MONDIAL

La contraction soudaine de l’activité à l’échelle du globe, en raison de l’épidémie de coronavirus, a d’ores et déjà des conséquences sur la disponibilité ou les prix des emballages à recycler en France. D’une certaine façon, cette situation exceptionnelle nous permet de mieux appréhender cette boucle mondiale – dans laquelle s’inscrivent les emballages ménagers récupérés sur le territoire national- qui régit désormais les flux d’emballages papiers et cartons à recycler et définit largement les conditions de leur équilibre.

Emballages et recyclage : un couple solide sur la durée

Cette économie circulaire à l’échelle du globe entre l’offre et la demande d’emballages à recycler comprend un mécanisme de rééquili­brage automatique : quand le besoin d’embal­lages diminue, le nombre de produits à déballer se réduit et conséquemment la matière dispo­nible pour réutilisation.

Cette autorégulation n’empêche pas cependant des décalages temporels ou géographiques qui créent des situations de déséquilibres temporaires.

Il faut savoir que le marché des emballages récupérés et triés à une capacité d’ajustement limitée : résul­tant de l’activité de consommation, les emballages à recycler ne sont pas à proprement parler des « pro­duits » au sens classique du terme, donc sensibles aux mécanismes de l’offre et de la demande. Il s’agit en fait conceptuellement de « déchets à traiter » dont la production (offre) ne peut être contrôlée, et qui par ailleurs, peuvent faire l’objet d’une contrainte insti­tutionnelle environnementale qui pousse au recyclage (REP).

Qui plus est, les acteurs de cette branche sont dis­tants : la production des emballages située là où sont fabriqués les produits, la génération des emballages à recycler là où se trouvent les consommateurs de ces biens ; le développement de la collecte ou les contraintes institutionnelles peuvent également varier sensiblement selon les zones géographiques.

Dans ce contexte, l’ajustement des déséquilibres pourra se faire via les marchés mais pas uniquement car dans ce process de « traitement » qui comprend collecte, massification, tri et recyclage final, des pres­tations payantes existent voire également des prises en charge de coûts là ou ont été mis des systèmes de REP et qui ont aussi un impact sur les niveaux d’offre et de prix.

Nous sommes donc dans un système ou la circularité existe mais n’est pas parfaite, d’où les déséquilibres passagers. Pour autant et globalement ce système mondialisé assure aux emballages usagés papier-carton, et quel que soit le lieu de déballage, de voir leur matière réutilisée dans la fabrication de nouveaux emballages. Le procédé de recyclage permettant une réutilisation très flexible (taille, formes des embal­lages) et très ouverte puisqu’il ne repose pas sur un retour de l’emballage pour réemploi mais plus large­ment de la matière qu’il contient et de sa réutilisation possible dans de nombreuses applications.

 

source : Revipac info 77 – http://www.revipac.com/

[Focus] Identification et promotion des produits en magasin : les présentoirs et Prêts-à-Vendre (PAV)

L’emballage est un support essentiel de marketing et de communication. Pour une identification et une promotion plus efficace, les présentoirs et Prêts-à-Vendre (PAV) sont des solutions en carton ondulé très efficaces ! En amont, ce sont des solutions adaptées au conditionnement des produits, en aval, ils permettent une mise en œuvre facile et rapide dans les points de vente.

Théâtraliser les lieux de vente et créer l’évènement

Les présentoirs ont pour objectif de théâtraliser certains espaces dans les lieux de vente et de promouvoir les produits et services qui leur sont associés. Pour ce faire, il existe différentes catégories de supports en carton ondulé : les emballages présentoirs au sol ou de comptoir, les stands d’animation ou de dégustation, les arches et totems, les frontons et silhouettes.

Chaque catégorie est conçue en fonction du format du point de vente et du type d’utilisation. Ces emballages constituent un pôle d’attraction et un repère pour les consommateurs qui peuvent ainsi identifier facilement et rapidement le produit ou le service recherché.

L’emballage « Prêt à vendre », une réponse apportée à la grande distribution.

Il peut également être nécessaire de mettre en avant vos produits dans le linéaire. Les emballages PAV ont été développés dans ce sens, tout en prenant en compte les contraintes de la grande distribution. Ils sont conçus pour être faciles et rapides à ouvrir tout en étant suffisamment robustes pour supporter les opérations de la chaîne d’approvisionnement. Cette facilité d’ouverture est garantie par des instructions simples, une qualité d’exécution, des manipulations aisées et une sécurité accrue pour les consommateurs et le personnel du magasin.

Comportant souvent deux pièces de carton, Les emballages PAV facilitent l’identification visuelle des produits aussi bien en magasin que sur les palettes dans les zones de stockage tout en limitant les informations non pertinentes pour le consommateur une fois faite la mise en rayon. Ils peuvent aussi se présenter sous forme de plateaux ou barquettes. Les plateaux sont adaptés à plusieurs types de présentation : vrac, blisters, post thermoformés, et être porteurs ou non. Ils nécessitent une surface de carton généralement limitée et peuvent être remplis manuellement ou automatiquement. Les barquettes sont utilisées pour les bouteilles, boîtes métal (conserve et cannette) et bocaux. Elles peuvent bénéficier d’une coiffe.

Des emballages présentoirs multifonctions pour une mise en œuvre facile

Ces emballages de présentation permettent dans un même temps de regrouper, protéger, transporter et promouvoir.

L’emballage présentoir ou PAV est le déclencheur de l’acte d’achat. Quand il n’est pas emballage, il devient signalétique, informe et conseille. La technologie utilisée dans l’industrie du carton ondulé permet une très grande flexibilité de mise en œuvre. Il est possible de produire rapidement ces emballages de 1 à plusieurs milliers d’exemplaires, de les livrer à plat, montés, vides ou prêts à l’utilisation avec des solutions copackées.

L’atout principal de ces emballages est de permettre l’approvisionnement de plusieurs unités de vente dans le magasin ou sur les rayons en une seule fois plutôt qu’unité de vente par unité de vente. Le gain de temps est conséquent, notamment pour des produits instables ou de petites tailles.

Créer l’évènement : une qualité visuelle

L’ingéniosité et la créativité de nos bureaux d’études sont des facteurs clés de la réussite de vos campagnes de publicité. Le carton ondulé se prête à toutes les technologies d’impression. Grâce à la diversité de ces techniques : impression numérique, sérigraphie, offset, flexographie pré ou postprint, il y a toujours une solution pour répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs des donneurs d’ordres.

Toujours prêts à créer l’évènement, les emballages présentoirs peuvent également être théâtralisés. Composés d’un ou plusieurs éléments, ils créent une ambiance particulièrement adaptée à votre produit et à votre campagne de communication.

Un outil de communication et de promotion durable

Les promotions sur les lieux de vente sont souvent de courte durée. Le carton ondulé est le matériau de l’architecture éphémère ! Il peut s’adapter à toutes les formes, tous les graphismes et toutes les couleurs, permettant la mise en place de véritables outils de promotion et est recyclable en fin de vie, afin de permettre la réutilisation de sa matière.

[covid19] Premier bilan…

La crise sanitaire a été pour notre industrie l’occasion de rappeler le rôle essentiel de l’emballage, mais également l’opportunité de démontrer son agilité et son adaptabilité, la capacité de ses entreprises à accompagner leurs clients, et de rappeler que les fabricants d’emballages en carton ondulé sont apporteurs de solutions pour concevoir des emballages durables, éco-conçus dans le cadre d’une économie circulaire performante.

S’adapter pour continuer à produire

À l’annonce du confinement, il a rapidement fallu s’organiser pour maîtriser le changement et l’incertitude. Même au plus fort de la crise, les outils de production ont continué à tourner, malgré la nécessité d’adapter les modes de fonctionnement aux contraintes sanitaires et celle de jongler avec un taux d’absentéisme parfois important.

Face à l’augmentation rapide et très fluctuante de la demande d’emballages dans les secteurs agroalimentaires, de l’hygiène et de la santé, les entreprises ont su réagir rapidement pour adapter leur production et apporter des solutions concrètes et personnalisées à leurs clients :

  • Elles ont notamment pu profiter de leur réseau d’usines, réparties sur tout le territoire français, afin de transférer des commandes en trop grand nombre sur d’autres sites ou de corriger des situations régionales contrastées.
  • Les processus décisionnels de validation ont été simplifiés et accélérés.
  • Les centres de tri ayant provisoirement arrêté de fonctionner, il a fallu sécuriser les approvisionnements de matière première avec les fournisseurs historiques ou en interne avec les divisions papier des groupes.
  • Le fort ancrage local des sites de production ont permis de profiter de réseaux de partenaires proches et réactifs.
  • Des solutions ont été trouvées là où d’autres emballages manquaient alors que le conditionnement ne pouvait pas attendre, dans le secteur des fruits et légumes notamment.

Ainsi, les clients des secteurs en activité ont pu trouver les emballages dont ils ont eu besoin, et il n’y a pas eu rupture d’approvisionnement.

S’adapter au monde de demain

En sortie de confinement, les niveaux de consommation sont peu à peu revenus à la normale, voire ont été stoppés le temps de consommer les stocks constitués.

La demande des secteurs essentiels durant le confinement a chuté et les autres secteurs d’activité ont commencé à reprendre, dans un contexte économique particulièrement difficile. Les entreprises se sont à nouveau réorganisées pour répondre à leurs clients traditionnels. Les niveaux normaux de production ne sont cependant pas revenus à la normale et les entreprises ont maintenant à faire face à une baisse d’activité sans précédent depuis de nombreuses années.

Une période difficile s’annonce donc. Elle interviendra cependant dans une période où les fabricants d’emballages en carton ondulé sont fortement sollicités par leurs clients afin de trouver des solutions de substitution à leurs emballages plastiques. Après avoir fait preuve d’agilité pour continuer à produire pendant la crise, il va à nouveau falloir en faire preuve pour répondre à ces demandes. Beaucoup de ces solutions sont à inventer ! Les entreprises de notre industrie sont fortes d’un grand savoir-faire et d’une expertise pointue pour tirer le meilleur parti de la flexibilité du carton ondulé. Il est certain qu’elles sauront proposer des réponses judicieuses, très adaptées à chaque demande, et recyclables.

[covid19] la filière carton ondulé, une filière stratégique !

Notre activité, traditionnellement peu médiatisée, montre son caractère stratégique en période de crise. Contrairement à la plupart des usines françaises, à l’arrêt depuis l’annonce par le président de la République de la mise en place du confinement le 16 mars dernier, les entreprises de la filière carton ondulé ont continué à produire des emballages essentiels aux chaines de distribution de biens essentiels comme les produits agro-alimentaires, d’hygiène et de santé.

20% d’absentéisme

Le premier défi auquel ont été confrontées les entreprises a évidemment été de mettre en place les mesures de protection de leurs salariés. Si le télétravail a pu être mis en place pour une catégorie de personnel, il était impossible pour la production.

Les gestes barrières, comme la distanciation sociale et l’utilisation de gel hydro-alcoolique, ont été adoptés dès le début de la pandémie. Les visites à l’intérieur de l’enceinte des usines ont été limitées et l’accueil des chauffeurs a été adapté. La mise en place de zones isolées ont par exemple permis de faciliter les opérations de désinfections et le roulement des équipes ont été modifiées afin d’éviter les croisements. Le manque cruel de masques a pu se faire sentir au début mais est aujourd’hui proche d’être solutionné dans toutes les usines.

Au final, les salariés du secteur se sont largement mobilisés pour remplir leurs missions malgré le stress généré par cette crise, et le taux d’absentéisme, dû aux personnes malades, fragiles ou devant garder leurs enfants, s’est stabilisé autour de 20 / 25 % selon les sites. Ils font eux aussi partie de ces héros de la seconde ligne !

Continuité de la production et adaptabilité

En ce qui concerne la production, les quinze premiers jours ont été intenses. Les demandes du secteur agro-alimentaire, qui est le premier débouché de notre secteur, mais également du secteur de l’hygiène, ont connu une hausse de 20 %, voire parfois plus 30 %, qui s’explique principalement par plusieurs phénomènes :

  • Le comportement des Français dans les magasins, qui ont massivement stocké,
  • La fermeture des restaurants, qui entraîne mécaniquement une augmentation de la consommation (alimentaire) vers des produits emballés,vendus en grande distribution,
  • Un effet stock de la part des industriels, qui souhaitent anticiper d’éventuels problèmes logistiques de livraison.

Dans le secteur des fruits et légumes, par exemple, ces phénomènes ont d’abord privilégié des produits comme la pomme de terre, puis se sont étendus aux autres productions nationales, car les français font plus de repas à la maison, mais on aussi plus de temps pour cuisiner des produits frais. Les fabricants de plateaux ont donc dû faire preuve de souplesse et de réactivité pour livrer très rapidement et réaffecter les livraisons en fonction des besoins et des disponibilités.

À cela s’est évidemment ajouté une demande soutenue du secteur de la santé ainsi que du e-commerce et du drive, canal de distribution vers lesquels se sont retournés en masse les français. Il a fallu faire preuve d’une adaptabilité importante car les flux se sont avérés assez hachés et extrêmement variables d’un jour sur l’autre.

Après cette première période d’adaptation, les choses se sont aujourd’hui stabilisées. L’agroalimentaire et les biens de première nécessité continuent de commander des cartons, mais la vague de stockage des consommateurs est passée et le rythme est redevenu plus normal. Le volume de production devrait être stable, voire déficitaire au cours de la deuxième quinzaine d’avril.

Cette hausse n’a cependant pas été suffisamment importante pour compenser la baisse de la demande des secteurs à l’arrêt, comme l’automobile, l’électronique ou la chimie. À ce jour, les usines fonctionnent en moyenne à 90%. Les secteurs de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de l’ e-commerce continuent de légèrement tirer la demande avec des hausses de 10 à 20 % par rapport à la normale, mais on peut estimer à 10 à 15 % la baisse totale des volumes produits. La situation est évolutive, certains secteurs fermés parlent de reprendre une activité, la consommation des ménages s’assagit et un déconfinement a été annoncé pour la mi-mai.

Chaque crise est source d’innovation !

Une crise est souvent source de nombreuses innovations puisqu’elle demande de s’adapter à de nouvelles contraintes. Le secteur du carton ondulé n’a pas dérogé à cette règle. Voici quelques produits développés par les entreprises de notre secteur :

Le groupe Smurfit Kappa a mis sur pied une nouvelle gamme de produits en carton pour lutter contre le virus du Covid-19

Le groupe britannique DS Smith, a fabriqué 100 000 maquettes d’avions et d’hélicoptères

Dans la gamme baptisée Design for Help, les cloisons de séparation en carton ondulé peuvent être utilisées sur le lieu de travail pour protéger les salariés qui
sont à proximité les uns des autres, mais également en milieu médical.

La gamme Design for Help comprendra également des lits en carton ondulé
pour les hôpitaux temporaires.

Ces maquettes en carton, à décortiquer, monter et colorier, sont offertes aux enfants, pour qu’ils puissent trouver une occupation pendant la période de confinement.

Un jeu concours a par ailleurs été organisé : les photos des plus belles créations pourront être postées sur Instagram et Facebook et celle qui recueillera le plus de likes recevra comme lot une maison en carton d’enfant, à monter et à dessiner.

Des Ehpad, mais aussi le Secours populaire ou encore des écoles accueillant les enfants du personnel soignant ont demandé à leur tour à se faire livrer des maquettes.

Le bureau d’études de Seyfert Champagne Palm Gruppe contribue également à la lutte contre le COVID-19 avec la conception de vestiaires en carton

Ces cabines permettent de fermer les vestiaires collectifs, favorisant les règles de distanciation et renforçant la sécurité des collaborateurs.

[Focus] Un emballage méconnu : l’emballage industriel

Le carton ondulé est très utilisé car il offre une solution efficace grâce à ses nombreuses qualités de solidité, de robustesse, de légèreté et de recyclabilité pour un coût optimal. En France, il représente plus du quart de l’ensemble des emballages produits, tous matériaux confondus. Les emballages en Carton Ondulé sont à 80% des emballages industriels et commerciaux, présents dans la plupart des secteurs de production et ont une position de leader dans l’emballage logistique.

Une part importante de ces emballages est utilisée dans le secteur agroalimentaire mais il est aussi utilisé dans toute l’industrie comme l’industrie automobile (et ses équipementiers), la chimie, les équipements électriques et électroniques, la cosmétologie, l’hygiène, la pharmacie, etc…

Les besoins des différents secteurs industriels et commerciaux, combinés aux différences de mode de conditionnement, de chaines de mécanisation de modes de transport, d’existence de ruptures de charge, de conditions de température et d’humidité et de conditions de stockage, ont conduit à développer différents types d’emballages adaptés.

Caisses de transport et calages

Les caisses dites « américaines » sont les emballages industriels les plus courants. Elles sont cependant de plus en plus remplacées par des caisses à fond automatique, ou avec des fermetures rapides. Ces caisses peuvent même devenir réutilisables quand il s’agit de faire des navettes entre un constructeur automobile et un de ses équipementiers par exemple. Il s’agit alors de concevoir des systèmes d’ouverture/ fermeture résistants, voire des clapets pour maintenir la caisse ouverte pendant l’utilisation de son contenu !

Afin d’adapter ce type de caisses aux formes de chaque produit et lui éviter de bouger dans l’emballage, il est nécessaire de mettre en œuvre des calages. Leur conception doit alors à la fois s’adapter parfaitement au produit et présenter une rapidité de mise en place. Certains emballages plus élaborés peuvent s’adapter en taille et en forme et contenir des calages intégrés.

Caisses palettes

Pour les plus gros objets ou les conditionnements lourds, la caisse est directement adaptée sur une palette ou l’intègre. Ces emballages peuvent être modulaires, livrés à plat ou montés et sont particulièrement résistants, la triple cannelure trouvant particulièrement sa place dans ces applications.

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Octabins et emballages de produits pulvérulents

L’Octabin est un système d’emballage qui possède des caractéristiques remarquables. Ce sont des silotainers octogonaux réguliers ou irréguliers, destinés au transport et au stockage des produits en vrac (de 500 à plus de 1000 kg) tels que les granulés, les pulvérulents, etc., principalement utilisés dans le secteur de la chimie. L’Octabin permet de rationaliser la logistique des expéditions en vrac. Ces conteneurs utilisent moins de place à volume égal. Les composants des Octabins sont livrés à plat chez le client. Ils présentent ainsi un faible encombrement au stockage.

Palettes

Même les palettes peuvent être conçues en carton ondulé. Que ce soit des palettes de transport qui supportent des charges allant jusqu’à 700 kg, ou des palettes d’inter couches qui supportent des charges allant jusqu’à 200 kg, le poids des palettes carton varie de 3 à 6 kg, comparés aux 23 à 30 kg pour des palettes en bois ou plastique. Ces palettes carton, parfois conçues pour être réutilisées, sont donc ergonomiques, robustes et non blessantes. Elles s’avèrent particulièrement utiles en intercouche, du fait de leur légèreté, mais présentent également un intérêt hygiénique du fait de leur usage unique.

Moins d’emballages en carton évite de couper des arbres : c’est faux !

On ne peut que saluer les efforts d’écoconception qui sont réalisés chaque jour par les metteurs en marchés de tous produits : économiser au maximum la matière utilisée pour produire un emballage doit être notre objectif à tous afin de minimiser nos impacts environnementaux. Certains valorisent cependant cet effort d’écoconception en affirmant que l’économie de carton réalisée dans leur nouvel emballage permet d’éviter de couper des arbres (en allant même jusqu’à afficher le nombre d’arbres « sauvés »). Cette allégation est fausse et nous vous expliquons pourquoi…

Un emballage avant tout constitué de fibres recyclées

Tout d’abord, il faut considérer que le taux moyen d’intégration du recyclé dans les emballages papier carton atteint un niveau de 80%. L’usage de la fibre de cellulose est donc largement optimisé au sein d’une boucle matière où plus de 9 emballages sur 10 sont collectés triés et transformés en de nouveaux emballages.

Un ajout de fibres vierges nécessaire

Les 20% restant sont constitués de fibres neuves issues de forêts gérées durablement et d’auxiliaires de production (amidon, pigments etc…). L’utilisation de ces fibres vierges est essentielle. Il faut en effet considérer que       la boucle matière perd régulièrement des fibres de cellulose et qu’il existe un accroissement des besoins. Réinjecter régulièrement des fibres vierges est donc nécessaire afin de maintenir le niveau de fibres utiles à la production et d’assurer la continuité du bon « fonctionnement » de la boucle.

L’apport de ces fibres vierges va se faire via des produits aux caractéristiques techniques particulières. En effet, la nature des fibres influe sur les caractéristiques des papiers et cartons et un des aspects important de la production de papiers et cartons est donc de trouver le bon « mix » de fibres en fonction du type de produit à fabriquer. Les fibres utilisées sont soigneusement choisies en fonction du couple produit/emballage, des caractéristiques techniques de l’emballage recherchées comme la capacité à protéger le produit et sa résistance durant les opérations de transport et de stockage. Ces paramètres peuvent faire varier le contenu en recyclé d’un papier ou d’un carton.

Des fibres issues d’une gestion forestière durable

Ces fibres vierges proviennent de sous-produits de l’exploitation des forêts qui ne contribuent pas à la déforestation.

Pour se développer, les forêts doivent être entretenues et exploitées de façon durable : des « coupes d’éclaircies », c’est-à-dire d’abattage des arbres les plus chétifs, sont indispensables afin que les arbres les plus gros respirent davantage et puissent grandir et grossir. Il est important également de récolter les gros arbres arrivés à maturité car, en vieillissant, ils captent moins de dioxyde de carbone, voire ils en rejettent, ne se développent plus et empêchent le développement des plus jeunes, qui capteront davantage de dioxyde de carbone dont ils ont besoin pour se développer. L’entretien de la forêt permet donc de maximiser les services rendus par celle-ci à l’environnement : meilleure captation de carbone, espace de biodiversité pour les espèces animales et végétales, filtration de l’eau, paysage et espaces de promenade pour les citoyens, etc.

Au final, si les forêts sont gérées durablement, elles peuvent être exploitées sans fin : par exemple, les forêts européennes sont en croissance continue (+30 % depuis 1950). Pour ce qui est des importations : le Règlement Bois de l’UE (RBUE), opérationnel depuis 2013, s’assure de la légalité du bois mis sur le marché européen. Et pour ceux qui souhaitent des garanties supplémentaires, il existe également un certain nombre de certifications forestières qui attestent de la bonne gestion des forêts, comme les labels FSC® ou PEFC.

Des fibres issues des coproduits de l’exploitation forestière

Lorsque des prélèvements d’arbres sont réalisés, chacune des parties de l’arbre sont utilisées pour des applications adaptées à leurs caractéristiques :

  • troncs pour l’ameublement,
  • branches intermédiaires pour la production de papier et de carton,
  • résidus, écorces et chutes de coupe pour la production d’énergie renouvelable.

L’exploitation forestière n’est ainsi pas uniquement la mise à disposition de bois pour la production de carton ou de mobilier.

 

Pour en savoir plus sur l’industrie papetière et la forêt française ou mondiale, vous pouvez consulter cette vidéo :

ou celle-ci :

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Recyclage / Réutilisation : la hiérarchie des déchets en question !

La directive 2008/98/CE pose le principe d’une hiérarchie entre moyens de traitement des déchets sur la base d’une idée « simple » : prévenir d’abord. La réutilisation des produits précèderait ainsi leur recyclage.

Elle a cependant prudemment précisé que ce principe général pouvait être remis en question par le biais d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV), dont le but est de vérifier la « supériorité » environnementale apparente de la réutilisation du produit considéré.

En fait, du point de vue de l’environnement et de la gestion des ressources, réutiliser un produit, c’est utiliser à nouveau sa matière qui représente l’essentiel de son empreinte environnementale. Or cette réutilisation de la matière peut aussi être réalisée par la voie du recyclage, dans les deux cas des opérations complémentaires ayant un impact sur l’environnement sont nécessaires et doivent être considérées.                                                                            

Dans ces conditions, choisir entre les deux voies suppose une comparaison globale entre deux dispositifs logistiques de gestion de l’acheminement d’un produit, assurant des services identiques sur une période de temps, et de dresser leur bilan en termes de ressources utilisées et d’impacts environnementaux.

Dans les faits, il existe deux modèles de « réutilisation d’emballages » :

  • Un système « fermé », utilisé par exemple dans l’automobile avec des circuits à gestion internalisée (les emballages réutilisables circulent entre les usines du constructeur et celles de ses équipementiers)
  • Un système «ouvert » entre des producteurs de biens de consommation et des distributeurs, faisant appel à un loueur assurant la logistique et la maintenance des emballages.

Les travaux de comparaison effectués, avec leurs limites et leurs insuffisances, ont permis de dégager quelques enseignements :

  • L’importance capitale du taux de rotation à l’intérieur du dispositif car la matière immobilisée est improductive mais son impact initial est donné. Ainsi une caisse plastique qui serait utilisée une fois par an, pendant la période de récolte de pommes par exemple, aurait un impact élevé en comparaison d’une caisse carton qui sera recyclée dès la fin de son utilisation et sa matière réutilisée dans un nouvel emballage d’usage différent.
  • L’importance du stock nécessaire, qui donc immobilise de la matière, dépend de la vitesse de rotation et de la « dimension » du système mais aussi de l’efficacité de l’organisation, du temps de retour et des pertes. A l’inverse, un système géré par recyclage assure à la fois un retour rapide vers une unité de recyclage et la fabrication d’un nouvel emballage fabriqué à façon, apportant ainsi une très grande souplesse.
  • La moindre flexibilité d’emploi d’un emballage à format déterminé impose de ce fait une limite d’usage, fonction des formats et des caractéristiques des produits, et entraîne une perte d’efficacité au remplissage (l’unité fonctionnelle étant la quantité de produits délivrée par le système sur une période donnée).
  • La dimension économique doit également être prise en compte et en particulier les externalités et les transferts de valeur à l’intérieur du système.

La comparaison des chaînes logistiques fait apparaître une souplesse et une flexibilité plus grande du dispositif « recyclage ». En effet, celui-ci ne connaît pas les contraintes liées au format déterminé de l’emballage, lequel impose des applications dédiées qui entraînent des parcs emballages plus élevés et des temps de retour (donc des rotations sur un temps donné) qui pourront être plus élevés, en particulier dans les systèmes « ouverts ». Globalement, les systèmes dits d’emballages réutilisables connaissent des limites d’usage en termes de produits à transporter et de couverture géographique. Plus faciles à adapter à des systèmes « internes » dédiés à des produits standardisés dans des circuits entre acteurs d’un système industriel, ils sont difficilement utilisables pour gérer des livraisons entre acteurs « indépendants » et à l’échelle internationale alors que les dispositifs de recyclage existent dans le monde entier apportant ainsi une garantie de réutilisation de la matière à l’échelle mondiale.

Carton Ondulé de France a fait réaliser une étude portant sur l’évaluation environnementale de l’intérêt comparé entre caisses en plastique réutilisables et plateaux en carton ondulé recyclables pour le transport des fruits et légumes, en s’appuyant sur l’analyse de trois segments de marché et de circuits de distribution réels.

Les résultats ont d’abord montré que les impacts environnementaux sont limités quel que soit l’emballage. Ils ont ensuite mis en évidence une forte dépendance de l’impact environnemental de la caisse plastique au nombre de rotations effectuées sur sa durée de vie utile, avec un bilan le plus souvent favorable aux plateaux en carton ondulé lorsque ce taux de rotation est inférieur à 15 et non différenciable lorsqu’il se situe entre 16 et 35. Avec une rotation annuelle comprise entre 3 et 5, pour que les impacts environnementaux de la caisse plastique réutilisable puissent être considérés comme moins importants que ceux d’un plateau en carton ondulé, sa durée de vie utile doit être de sept à dix ans minimum.

Mon emballage en carton ondulé est-il recyclable ?

L’actualité réglementaire et la demande sociétale font que nombre de metteurs en marchés cherchent aujourd’hui à substituer leurs solutions d’emballages plastique par une solution en carton.

Certaines fonctionnalités nécessaires de l’emballage (résistances à l’humidité, propriétés barrières) exigent alors un traitement du carton ou une association avec un film plastique.

Si ces solutions peuvent apparaître non satisfaisantes de prime abord, elles ont cependant l’avantage de remplacer une part importante de matériau constitué d’une ressource non renouvelable et parfois non recyclable par une ressource renouvelable, biodégradable et gérée de manière durable.

Reste souvent cette question importante : mon nouvel emballage est-il recyclable et pourra-t-il être collecté dans les filières actuelles de collecte et de tri des emballages papier carton ?

Pour répondre à cette question et d’aider les metteurs en marché d’emballages à évaluer leurs choix techniques au regard de la recyclabilité de leurs emballages, la filière emballage papier carton a créé, via REVIPAC et en collaboration avec CITEO, un comité d’expertise technique, le Comité d’Évaluation de la Recyclabilité des Emballages papier-Carton (CEREC). Ce comité peut également, si nécessaire,  conseiller des voies d’optimisation.

Vous retrouverez sur le site du  CEREC (www.cerec-emballages.fr) des avis généraux sur la recyclabilité des emballages carton, comme :

  • L’Avis général n°2 sur les souillures alimentaires indiquant que les emballages mis en contact avec des aliments gras, salés, sucrés ou humides peuvent être recyclés tant qu’ils ne contiennent pas de débris alimentaires.
  • L’avis général n°3 sur la problématique des armatures dans l’emballage papier-carton, qui peuvent être perturbateurs du recyclage.

Vous trouverez également les différents avis techniques rendus sur des emballages papier carton. La lecture de ces avis permet de se faire une première idée.

Pour connaitre la recyclabilité de votre emballage en particulier, le CEREC peut être saisi (page contact). Vous aurez ainsi la certitude de la capacité de votre nouvel emballage à être accepté dans les standards collectés en vue du recyclage.

Dans l’avenir, la filière papier carton attend beaucoup d’innovations importantes comme la chromatogénie, l’usage des microfibrilles de cellulose, le collage sans colle … des technologies développées ou co-développées par le Centre Technique du Papier : elles permettront d’acquérir certaines des propriétés qui manquent aujourd’hui au papier carton, permettant de concevoir des emballages mono-matériau et de n’utiliser que de la cellulose.

Ce qui rendra encore plus facile les questions de recyclabilité !

[Focus] L’emballage dans le secteur boisson

L’une des premières fonctions de l’emballage est d’assurer la protection du produit. Dans le secteur des boissons, cette exigence est particulièrement importante, les marchandises étant lourdes et faisant en général l’objet d’une manutention particulière durant le transport. Il est également nécessaire de respecter les exigences opérationnelles des lignes d’embouteillage et de remplissage. Mais le secteur boisson est également un secteur extrêmement dynamique et concurrentiel. Pour retenir l’attention du consommateur, l’emballage doit donc être particulièrement attractif et mettre en valeur le savoir-faire et les valeurs de la marque.

Un emballage adaptable et imprimable

L’emballage boisson le plus fréquent est la caisse, souvent utilisée pour le vin. Les caractéristiques techniques du carton ondulé permettent de concevoir des caisses parfaitement adaptées aux différentes bouteilles mais également des systèmes de calage efficaces et rapidement mis en œuvre. Ces derniers apportent alors soutien et protection maximale à ces marchandises fragiles afin d’éviter les dommages pendant le transport (casse, détérioration des étiquettes ou des bouteilles). Traditionnellement conçues pour 6 ou 12 bouteilles, debout ou couchées, elles peuvent être imprimées de différentes qualités et conçues pour répondre aux exigences des différentes machines de conditionnement.

Mais les emballages utilisés ne se limitent pas à des caisses de transport ! Dans le secteur vin et spiritueux, l’image du produit est un gage de savoir-faire, de réputation et de qualité. En combinant les formes, les couleurs et les décors, l’emballage permet de mettre en avant ces caractéristiques. Le carton ondulé est un matériau qui peut bénéficier de nombreuses  techniques d’impression et de finition (offset, flexographie, vernissage, marquage à chaud, gaufrage, laminage). Ceci permet d’envisager une infinité d’étuis et de coffrets pour démarquer ses produits ! Et pour les mettre toujours plus en valeur dans la distribution, le carton ondulé permet également de concevoir des prêt-à-vendre faciles à mettre en rayon et attractifs et des PLV toujours plus innovantes.

Dans le secteur des eaux et soft drink, les cadences de mécanisation plus rapides poussent à utiliser des Wrap-around plutôt que des caisses. Ces systèmes enroulent l’emballage en carton ondulé autour des produits à emballer, permettant flexibilité et vitesse de mise en œuvre. On y utilise également beaucoup de plateaux de regroupement pour les produits ne nécessitant pas de caisse (comme des canettes ou des bouteilles de petits formats) permettant une mise en rayon plus rapide, ou des intercalaires en carton ondulé afin de stabiliser les palettes lourdes tout en protégeant les produits des couches inférieures.

La caisse-outre : conçue pour prolonger la durée de conservation

La caisse-outre, ou emballage Bag-in-Box ®, est également de plus en plus utilisée pour conditionner le vin et commence même à séduire les jus de fruits. En France, elle capte environ 40 % des ventes de vin en volume.

Ce mode de conditionnement est conçu de manière à augmenter la durée de conservation du produit, jusqu’à huit mois avant l’ouverture pour le vin, et entre six et huit semaines après la première utilisation. Le remplissage est réalisé sous vide d’air et, en soutirant le produit, l’outre se rétracte pour épouser le liquide sous l’effet de la gravité – l’air ne rentre donc pas et le produit conserve intactes ses propriétés organoleptiques.

Fabriqué en carton ondulé, l’emballage extérieur garantit un niveau de protection exceptionnel pendant le transport. Il peut lui aussi bénéficier d’une impression de haute qualité, afin de mettre en valeur produit et savoir-faire et d’attirer l’attention des clients dans un environnement de vente au détail.

Des emballages spécifiques pour le e-commerce

Les ventes de vins et spiritueux en e-commerce ont considérablement augmenté ces dernières années. Encore plus que dans le commerce traditionnel, le transport de ces produits fragiles dans des circuits de distribution variés et imprévisibles nécessitent des emballages particulièrement protecteurs et solides.

De nombreuses innovations ont été développées par le secteur du carton ondulé pour développer des solutions robustes d’emballage et de calage sachant s’adapter aux différentes formes de bouteilles et être mises en œuvre de façon rapide.

Des solutions ludiques pour un secteur festif

Enfin, la consommation des boissons étant souvent associée à un caractère festif, le carton ondulé permet de laisser libre court aux idées des équipes créatives pour donner à l’emballage des fonctions parfois inattendues : transformation en seau à glace, intégration de sous-bock, calendrier de l’avent, personnalisation, intégration d’un jeu … tout est possible !

calendrier de l’avent

sous-bock intégré

cave

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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