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PPWR : la position de la FEFCO (fédération européenne du carton ondulé)

La profession reconnaît l’ambition de la Commission de contribuer à une économie circulaire neutre pour le climat par le biais de la proposition de règlement sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR). Cette législation devrait cependant garantir que les mesures proposées remplissent leur objectif principal : « réduire les impacts environnementaux négatifs des emballages et des déchets d’emballages, tout en améliorant le fonctionnement du marché intérieur ».

Nous souhaitons donc souligner les aspects clés de la proposition qui nécessitent une discussion plus approfondie et recommander des solutions réalistes et réalisables :

      1. La réutilisation et le recyclage doivent être considérés comme complémentaires, les objectifs de réutilisation doivent être réalistes et avoir un impact positif pour l’environnement, la société et l’économie.
      2. Les mesures de prévention des déchets sont essentielles, mais les restrictions du marché doivent être évaluées pour s’assurer qu’elles n’augmentent pas l’impact environnemental et le gaspillage alimentaire.
      3. Autres questions clés :
        a. Le contenu en recyclé obligatoire ne devrait être fixé que pour les emballages en plastique.
        b. Les objectifs de prévention et les limites d’emballage excessifs doivent être réalistes et favoriser la compétitivité.

Nous détaillons ces positions ci-dessous :

1. La réutilisation et le recyclage doivent être considérés comme complémentaires, les objectifs de réutilisation doivent être réalistes et avoir un impact positif pour l’environnement, la société et l’économie.

Les objectifs de réutilisation proposés dans le PPWR risquent de compromettre l’objectif du plan d’action sur l’économie circulaire fixé lors de la révision de la directive 94/62/CE « pour garantir que les emballages sur le marché de l’UE soient réutilisables ou recyclables de manière économiquement viable d’ici 2030 ».

Nous demandons que le réemploi et la recyclabilité soient considérées comme des mesures complémentaires pour parvenir à la circularité dans le secteur de l’emballage et soutenir les systèmes et matériaux durables existants.

Des objectifs de réutilisation élevés (article 26) déclencheront le remplacement des emballages papier carton par des emballages en plastique, pour lesquels le recyclage est déjà un défi. Cela créera un monopole pour les emballages en plastique, inondera le marché de milliards de tonnes de plastique non recyclable et augmentera la dépendance de l’UE vis-à-vis des ressources fossiles. En conséquence, cela aggravera considérablement l’impact environnemental des emballages, ne remplissant pas l’objectif principal du PPWR.

Plusieurs études scientifiques ont prouvé que la réutilisation n’est pas toujours meilleure pour l’environnement. La réutilisation peut avoir des impacts environnementaux plus élevés que les emballages recyclables et effectivement recyclés. Une ACV comparative récente, évaluée par des tiers indépendants, et plusieurs autres études ont effectivement révélé que :

  • Les systèmes d’emballage en carton ondulé sont moins impactant que les caisses en plastique réutilisables dans 10 des 15 catégories d’impact environnementaux, y compris le changement climatique [1].
  • La distance de transport joue un rôle crucial dans l’impact environnemental de nombreux secteurs [2].
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  • Les caisses en plastique réutilisables doivent être réutilisées au moins 63 fois pour surpasser les plateaux en carton ondulé sur le changement climatique1, ce qui nécessite une utilisation continue de ces caisses pendant une durée de 15 à 20 ans.
  • L’empreinte carbone des plateaux en carton ondulé est plus performante que celle des caisses en plastique réutilisables lors du transport international de tomates [3].
  • Des taux de retour et des rotations insuffisants, ainsi que les installations de lavage [4], augmentent également l’impact environnemental de la réutilisation [5].
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De plus, les systèmes de réutilisation nécessitent un niveau élevé de standardisation des emballages, augmentant considérablement la quantité d’emballages nécessaires pour répondre à la gamme de produits attendue. Cette approche sape l’innovation des produits, limite la concurrence, crée de nombreuses difficultés logistiques et risque d’augmenter les emballages excessifs.

Les emballages en papier et carton sont les emballages les plus recyclés dans l’UE avec un taux de recyclage supérieur à 80 %, dans un système existant qui fonctionne bien. Ils contiennent en moyenne 80% de matière recyclée, allant jusqu’à 89 % [6] pour le carton ondulé, qui représente la majeure partie des emballages de transport et de regroupement visé par l’article 26.

Les entités économiques utilisant des emballages recyclés à l’échelle (selon la définition de l’article 6 du projet) et ayant un taux de recyclage élevé devraient être exemptés d’obligation de réemploi sur la part de ces emballages.

2. Les mesures de prévention des déchets sont essentielles, mais les restrictions du marché doivent être évaluées pour s’assurer qu’elles n’augmentent pas l’impact environnemental et le gaspillage alimentaire.

Les mesures de prévention des déchets sont essentielles, mais les restrictions doivent être évaluées pour s’assurer qu’elles n’augmentent pas l’impact environnemental et le gaspillage alimentaire. La proposition actuelle de PPWR ne tient pas compte de l’impact environnemental des alternatives réutilisables qui peuvent être plus préjudiciables.

Le but de l’emballage est de protéger, préserver et promouvoir un produit. L’interdiction de tous les emballages recyclables à usage unique pour les fruits et légumes (contenant moins de 1,5 kg) à l’article 22, annexe V, pourrait saper cet objectif et avoir un impact négatif sur l’économie et l’environnement :

    • Une alternative sera le transport en vrac qui conduira à plus de déchets alimentaires. Les emballages réutilisables n’existent pas actuellement pour cette application et pourraient ne pas être une option économiquement viable.
    • La perte ou l’endommagement d’un produit emballé a un impact environnemental plus important que les économies réalisées en retirant l’emballage lui-même, tant en termes de ressources utilisées que d’émissions créées. Dans le cas des aliments, par exemple, les emballages ne représentent généralement que 3 à 3,5 % de l’empreinte carbone d’un produit alimentaire ou d’une boisson, de sorte que tout gaspillage alimentaire supplémentaire causé par un manque d’emballage inadéquat peut entraîner une augmentation des émissions.
    • Assurer l’hygiène et la sécurité alimentaire sont deux fonctions essentielles des emballages alimentaires qui sont facilitées par les emballages recyclés à usage unique. Des recherches menées par l’Université de Bologne [7] ont révélé que les emballages en carton ondulé peuvent prolonger la durée de conservation des produits alimentaires frais jusqu’à trois jours par rapport aux caisses en plastique réutilisables et peuvent réduire considérablement la contamination par des micro-organismes pathogènes et d’altération. Les emballages réutilisables pour les fruits et légumes, en revanche, peuvent propager la contamination, entraînant une augmentation du gaspillage alimentaire.
    • Le conditionnement pour moins de 1,5kg de fruits et légumes frais permet de protéger les produits les plus fragiles mais aussi d’éviter les manipulations par le consommateur (pressions ou altérations pour évaluer le degré de maturité par exemple), qui abîment les produits et conduisent au gaspillage (les produits endommagés ne seront pas vendus)
    • Enfin, ces emballages sont le seul moyen pour les producteurs, auxquels la grande distribution en France impose la caisse plastique réutilisable neutre, de valoriser leur produit et leur mode de production.

3. Autres questions clés.

a. Le contenu en recyclé obligatoire ne devrait être fixé que pour les emballages en plastique.

Le plan d’action sur l’économie circulaire stipule que « pour accroître l’utilisation des plastiques recyclés et contribuer à une utilisation plus durable des plastiques, la Commission proposera des exigences obligatoires en matière de contenu recyclé et des mesures de réduction des déchets pour les produits clés tels que les emballages, les matériaux de construction et les véhicules ».

Si l’objectif global est d’augmenter la quantité de plastique recyclé (article 7), de telles exigences ne devraient être fixées que pour les emballages en plastique, par opposition à « la partie en plastique » de tous les emballages. Cette dernière étend le champ d’application de l’exigence à tous les polymères utilisés sur tout emballage, fixant une mesure qui n’a pas été évaluée par l’analyse d’impact. De plus, les polymères utilisés par exemple dans les encres, les adhésifs, les revêtements ne peuvent pas être produits à partir de « contenu recyclé récupéré à partir de déchets plastiques post-consommation » avec la technologie actuellement disponible.

b. Les objectifs de prévention et les limites d’emballage excessif doivent être réalistes et favoriser la compétitivité

Nous soutenons l’intention de la Commission de proposer des objectifs de réduction des déchets (article 38) et le taux d’espace vide pour les emballages groupés, de transport et de commerce électronique (article 21). Concernant la réduction de l’espace vide, l’industrie du carton ondulé travaille déjà avec ses clients pour minimiser l’espace vide en fournissant des emballages optimisés et adaptés à l’usage.

Cependant, ces mesures doivent être réalisables. Concernant la réduction des déchets, l’évaluation de la Commission publiée dans l’analyse d’impact montre qu’avec un objectif de réduction de 4 %, tous les matériaux seront confrontés à une réduction significative de la production d’emballages, à l’exception du plastique. Les emballages plastiques devraient croître de 17 % sur la même période [8]. Cela rend l’article contre-productif par rapport à l’objectif du plan d’action pour l’économie circulaire, permettant au matériau avec le taux de recyclage le plus bas de croître dans la production et d’augmenter son impact négatif sur l’environnement.

L’espace vide est un problème de chaîne d’approvisionnement, car il dépend du produit emballé, des fabricants d’emballages, des lignes de conditionnement, des vendeurs du commerce électronique, des entreprises de logistique et des consommateurs. Dans de nombreuses applications, une certaine quantité d’espace vide est nécessaire pour assurer la protection des articles emballés.

La profession s’engage à soutenir les décideurs politiques de l’UE dans l’élaboration d’un cadre réaliste et ambitieux pour les emballages et les déchets d’emballages et dans la réalisation d’une économie climatiquement neutre et circulaire. Le PPWR devrait viser à améliorer la circularité des emballages à la traîne en termes de performance de durabilité et, en même temps, soutenir de nouvelles améliorations pour les matériaux qui sont déjà circulaires, comme les emballages en carton ondulé.

Nos emballages ne sont ni perdus ni jetés!

« Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ». Cette sentence absolue est utilisée fréquemment pour sonner le glas des emballages perdus, ceux qui, à usage unique, ne sont vus que comme des déchets, dont on occulte le rôle et les fonctions essentielles et doivent être jetés aux ordures, dans une poubelle qui déborde, signe alarmant de notre surconsommation des ressources.

Mais le vocabulaire utilisé, issu d’un temps où l’organisation d’une économie circulaire n’était pas une priorité politique ou sociale, ne rend pas compte de la réalité physique, économique et environnementale de notre matériau et des emballages qu’il constitue. Et il nous appartient à tous de la faire évoluer.
Dans un contexte où le rôle de l’emballage et les avantages de notre matériau sont remis en cause au seul motif qu’il faut diminuer les quantités de déchets, la sémantique prend toute son importance.

Emballages perdus ?
Les emballages papier cartons présentent un taux de recyclage de plus de 90%. Ce taux atteint même près de 98% si on ne considère que les emballages industriels et commerciaux, c’est-à-dire les emballages qui ne terminent pas leur parcours dans les mains des consommateurs. Ces emballages représentent 80% des emballages papier carton mis en marché chaque année en France. Les emballages ménagers, qui représentent donc 20% des emballages mis en marché, ne sont eux collectés et recyclés qu’à un peu moins de 70%, faute de tri par le citoyen, qui n’en comprend pas toujours bien la nécessité malgré l’effort qui lui est demandé.
Une fois collectés et triés, ces emballages sont recyclés et leur matière est réutilisée pour fabriquer de nouveaux emballages. Les études ont montré que la fibre de cellulose, constitutive de notre matériau, pouvait être recyclée au moins 25 fois (1) (2), sans subir de modifications remettant en cause son usage.
Il est donc sans conteste que ces emballages et surtout leur matière n’est absolument pas perdue ! Ils constituent une ressource essentielle et majoritaire. Les emballages en carton ondulé intègrent en moyenne 88% de matière recyclée et de nombreux emballages sont à 100%.

Des emballages à usage unique ?
Certes, les emballages en carton ondulé sont le plus souvent à usage unique. En les concevant spécifiquement pour chaque usage, cela permet d’avoir un emballage adapté aux spécificités de chaque produit, à ses exigences de conditionnement, aux besoins logistiques et à l’organisation de la chaine de distribution. Ainsi, la quantité de matière première utilisée (dont l’« extraction » représente la majorité de l’impact environnemental) est à chaque fois optimale.
Cette organisation est possible et efficace en terme environnemental car nos emballages sont fabriqués avec un matériau naturel et renouvelable, la fibre de cellulose, qui ne nécessite qu’un traitement mécanique pour être réutilisée.

Des emballages à jeter dans la poubelle jaune ?
La nature même de l’emballage, dont le rôle se termine une fois qu’il est séparé du produit chez l’utilisateur ou le consommateur final, fait qu’il est considéré comme un déchet à mettre à la poubelle.
Cependant, depuis la mise en œuvre d’un système de responsabilité élargie des producteurs dans le début des années 90, les « déchets d’emballages » ont acquis leur propre « poubelle », souvent jaune, parfois bleue ou d’une autre couleur, toujours séparés des autres déchets. Sans obligation réglementaire, ce tri s’est mis en place dans les filières industrielles sous l’impulsion du secteur qui s’est organisé pour valoriser et récupérer le précieux sésame de la fibre à recycler.
Aujourd’hui, plutôt que de poubelle, il faut parler de bac de tri, où l’on sélectionne une matière pour gérer sa fin de vie. Nous devrions d’ailleurs plutôt parler de fin d’usage puisque la vie de la matière n’est pas terminée. Tous les emballages en papier carton triés dans ce bac seront recyclés, car la filière collecte les emballages qui relèvent de son matériau et récupère toute la fibre qu’elle peut récupérer.

 

(1) (Putz, H-J. & Schabel, S. (2018). Der Mythos begrenzter Faserlebenszyklen. Über die Leistungsfähigkeit einer Papierfaser. Wochenblatt für Papierfabrikation. 146(6), pp.350-357. Traduction en anglais : https://www.fefco.org/sites/default/files/2022/Myth_of_Limited_Fibre_Cycles.pdf

(2) Eckhart, R. (2021). Recyclabilité du carton et du carton ondulé. Wochenblatt für Papierfabrikation 11/2021 Traduction anglaise : https://www.procarton.com/wp-content/uploads/2022/01/25-Loops- Study- English-v3.pdf

Proposition de règlement européen sur les emballages

La Commission européenne a présenté un projet de Règlement ambitieux qui doit contribuer aux objectifs de l’UE en matière d’économie circulaire et de neutralité climatique. Cette proposition veut promouvoir une approche équilibrée pour garantir que les emballages « soient conçus, fabriqués et commercialisés de manière à permettre leur réemploi ou leur recyclage de haute qualité ». Elle confirme les objectifs de recyclage antérieurement fixés, tout en augmentant les exigences de qualité et d’efficacité. La mise en œuvre d’un règlement permet de surcroit d’éviter que les Etats-membres ne mettent en place des législations nationales induisant des distorsions, par exemple en matière de marquage des produits ou de définition de la recyclabilité.

Préalablement à ce texte, nous avions découvert avec inquiétude une version préparatoire qui considérait par principe, malgré des études démontrant le contraire, le réemploi d’un emballage comme préférable à la réutilisation de sa matière par recyclage. La version officielle a cependant évolué sur ce point, et reconnaît en partie la complémentarité des systèmes de réemploi et de recyclage pour améliorer la circularité.

Les emballages en carton ondulé, fabriqués à base d’un matériau renouvelable et géré durablement, contribuent en effet largement à l’économie circulaire. L’industrie a beaucoup investi dans le développement durable en améliorant les systèmes de recyclage et leur efficacité. Les emballages en papier et carton atteignant aujourd’hui un taux de recyclage de 82 % en Europe et les emballages en carton ondulé intègrent en moyenne 88 % de matières recyclées. La boucle ainsi constituée assure donc la réutilisation du matériau d’emballage.

L’industrie du papier carton se consacre depuis de nombreuses années à soutenir l’ambition climatique de l’UE. Au-delà de l’amélioration du fonctionnement de sa boucle matière, Elle s’est d’ailleurs donné l’objectif d’atteindre la neutralité climatique en 2050, comme en témoigne les publications des feuilles de route par l’industrie papetière (ici et ici) et celle de la fabrications du carton ondulé (ici). La mise en œuvre de l’économie circulaire et la neutralité climatique sont indispensables pour atteindre les ambitions du Green Deal Européen.

Au cours des prochains mois, ce projet sera examiné par le Parlement européen et par les Etats-membres. Il est essentiel que les systèmes circulaires existants fonctionnels et bien établis soient maintenus et davantage soutenus. Les objectifs de réemploi ou de recyclage qui sont inscrits dans ce projet de règlement doivent se concentrer sur les emballages qui ont de médiocres performances en matière d’économie circulaire, et ne pas fragiliser les modèles déjà éprouvés.

Le projet de règlement : https://environment.ec.europa.eu/publications/proposal-packaging-and-packaging-waste_en

ACV comparative de solutions d’emballage alimentaire

Le cabinet Ramboll a réalisé, pour la FEFCO, une ACV comparative, menée selon les normes ISO 14040 et ISO 14044 et révisée par un panel d’experts indépendants, comparant le transport B2B de produits alimentaires frais au sein de l’UE à l’aide de deux solutions d’emballage : les caisses en carton ondulé recyclables et les caisses en plastique réutilisables.

Unité fonctionnelle et scénario de base

Cette étude a mesuré quinze catégories d’impacts environnementaux pour un scénario de base, sélectionnés conformément à la méthodologie européenne du Product Environmental Footprint. Les données ont été collectées à partir de sources primaires, y compris les fabricants et l’industrie, et de sources secondaires, telles que la littérature ou les bases de données LCI.

L’unité fonctionnelle utilisée pour cette étude est le transport d’1 tonne de produits frais (légumes) sur une distance de 840 km, du producteur au distributeur au sein de l’UE27 (+ Royaume-Uni), afin d’être représentatif des systèmes moyens de transport alimentaire dans l’Union Européenne.

Le scénario de base considère un taux de réutilisation de 24 fois pour les caisses plastiques, déterminé sur la base des données scientifiques disponibles, et 1 utilisation pour les caisses en carton ondulé.

Un scénario de référence de fin de vie a été défini, permettant d’identifier les paramètres, données et implications potentielles sur le transport B2B en Europe. Il utilise les données d’Eurostat pour les emballages :

  • Papier et carton : taux de recyclage 83 %, taux d’incinération avec récupération d’énergie 17 %
  • Plastique : taux de recyclage 42 %, taux d’incinération avec récupération d’énergie 58 %.

Les impacts totaux agrégés des systèmes de base ont été calculés pour les deux solutions d’emballage.

Les résultats du scénario de base

 Voici quelques conclusions clés extraites de cette étude :

  • Le système utilisant du carton ondulé est plus bénéfique dans 10 des 15 catégories d’impact étudiées, parmi lesquelles le changement climatique total, l’utilisation des ressources, fossiles et l’utilisation des ressources minérales et métalliques (voir ci-dessous).
  • L’analyse a montré que les caisses plastiques devaient être réutilisées au minimum 63 fois pour avoir moins d’impact dans la catégorie du changement climatique que les caisses en carton ondulé.

• Les résultats de la comparaison du scénario de base pour les principales catégories d’impact (celles contribuant cumulativement à au moins 80 % de l’impact environnemental total) sont présentés ci-dessous :

Catégories d’impacts environnementaux

Charges évitées (niveau de référence)

Ondulé
(à usage unique)
Plastique réutilisable
(24 rotations)
Changement climatique total [kg CO2 eq] 34,70 47,94
Matières particulaires [Incidence sur les maladies] 3,04E-06 8,00E-07
Utilisation des ressources fossiles [MJ] 238,37 476,23

Analyses de sensibilité

L’étude comprend ensuite 14 analyses de sensibilité, c’est-à-dire un recalcul des différents résultats en faisant varier un critère par rapport au scénario de base.

Ces analyses de sensibilité montrent que le carton ondulé continue de surpasser les caisses plastiques réutilisables dans la plupart des cas :

  • Le carton ondulé surpasse les caisses réutilisables pour le changement climatique, l’utilisation des ressources fossiles, l’utilisation de l’eau, l’épuisement ozone, l’écotoxicité et bien d’autres.
  • Seul 1 scénario sur 14 a donné de meilleurs résultats pour les caisses plastiques réutilisables : utilisation de 100 % de matière recyclé.

Pour consulter l’étude FEFCO

Analyse hotspot de la chaîne logistique du e-commerce

Le cabinet Ramboll a réalisé, pour la FEFCO, une analyse hotspot comparative entre emballages en carton ondulé à usage unique et en plastique réemployable sur la chaîne d’approvisionnement du e-commerce B2C pour la livraison de petits articles personnels en Europe. Il identifie les zones sensibles ou les étapes du cycle de vie qui représentent une part importante de l’impact environnemental de l’emballage au sein de cette chaîne d’approvisionnement.

L’analyse a évalué 48 sources scientifiques et commerciales pertinentes.

51 zones sensibles ont été identifiées, parmi lesquelles, par exemple, le taux d’espace vide, la forme de l’emballage, son poids, le taux de retour des emballages réemployables, le taux de recyclage, l’utilisation de ressources renouvelables, l’organisation logistique de la chaine de distribution ou le coût. Chacune d’entre elles ont été scorées selon une méthodologie stricte décrite dans l’étude.

Le consultant a ensuite analysé, pour les 15 plus impactantes, les actions possibles d’innovation et d’amélioration de l’emballage afin d’en diminuer l’impact environnemental, dans le système de e-commerce actuel.

Nous vous présentons ci-dessous les 5 zones les plus sensibles identifiées pour mesurer l’impact environnemental des deux solutions :

• Le nombre réel d’utilisations pour les solutions à usages multiples
C’est probablement le paramètre le plus important, car il a été cité par 1/3 des sources analysées (17 sur 48). Le nombre réel d’utilisations des emballages réutilisables est encore débattu car aucune donnée officielle n’existe dans l’UE et les données primaires des entreprises ne sont souvent pas transparentes.

• Les paramètres logistiques
Ceux-ci incluent le stockage, les distances de transport, le nombre de colis par livraison et le besoin de tri. Ce deuxième point est cité par 15 des sources analysées. Les distances de transport ont un impact significatif sur les émissions et continueront d’influencer le cycle de vie de l’ensemble du produit car les sites de production ne sont pas toujours proches des marchés de consommation. Plus un colis est transporté loin, plus les émissions potentielles liées au transport, et à fortiori au transport retour, sont élevées.

• Le pourcentage de matériaux recyclés utilisés dans la production
Ce point est cité par 11 sources. Les données sur le contenu recyclé des emballages réutilisables ne sont pas claires et généralement indisponibles, ce qui rend la comparaison difficile. Au contraire, il est bien établi que les emballages en carton ondulé contiennent en moyenne 89 % de contenu recyclé.

• La quantité de matériaux utilisés pour l’emballage
Citée par 8 sources. Il existe une limite physique à la réduction de matière car l’emballage allégé doit continuer à présenter de bonnes propriétés mécaniques et une bonne fonctionnalité.
• Le nombre d’installations de recyclage/compostage et de lavage disponibles
Cité par 8 sources. Ce point est plus pertinent pour les emballages en plastique réutilisables, car la chaîne d’approvisionnement en papier et carton dispose d’un système bien développé et fonctionnel pour la collecte et le recyclage des emballages en papier.

Les autres points sensibles identifiés :
• Le taux de retour : un faible taux de retour peut entraîner une augmentation des émissions en raison de la nécessité de produire de nouveaux articles pour remplacer ceux qui ne sont pas retournés. Si ce paramètre est faible, cela signifie que certains éléments ne retournent pas immédiatement au cycle de réutilisation, voire jamais. Cela peut entraîner une pénurie d’emballage et donc soit une augmentation des émissions due à l’achat de nouveaux emballages, soit un retard de livraison dû à un manque d’emballages.
• Taux de vol : par exemple, selon l’American Bakers Association, ce phénomène a causé 30 % de perte de barquettes en plastique réutilisables chaque année, générant des coûts de remplacement annuels de 10 millions de dollars.

Pour consulter l’étude FEFCO

Economie circulaire et efficacité d’usage

Le principe de l’économie circulaire peut se définir comme un système économique qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus. Comment comprendre cette notion d’efficacité ?

Une utilisation efficace de la ressource par la réutilisation…

L’utilisation efficace de la ressource implique tout d’abord sa gestion durable : il faut de préférence qu’elles soient renouvelables et il est essentiel d’être vigilant à son épuisement. Il faut ensuite veiller à allonger la durée de cette utilisation au maximum, en allongeant la durée d’usage des produits ou en réutilisant la ressource dans de nouveaux produits.

Le secteur du papier carton est à ce titre un exemple d’économie circulaire, puisqu’il utilise une ressource naturelle, renouvelable, sans conflit d’usage alimentaire et que les produits qu’il fabriquent sont recyclés à 92%. La fibre de cellulose, issue du bois, peut être réutilisée au moins jusqu’à 25 fois, et les emballages papier carton intègrent 80% de fibre recyclées.

… qui doit être challengée par une efficacité de gestion de la boucle permettant toujours moins d’impacts sur l’environnement

Mais l’efficacité d’une utilisation ne doit pas s’arrêter à une question de durée d’usage. Pour minimiser les impacts environnementaux nécessairement générés, il est important également de prendre en compte la vitesse de circulation de la ressource, l’opérationnalité et les performances des structures de mise en œuvre et son adaptabilité aux besoins des utilisateurs.

La non optimisation de ces paramètres peut entrainer une augmentation des quantités de ressources utilisées pour pallier au manque de vitesse de circulation (constitution de stocks outils), des pertes importantes impliquant une baisse du taux de réutilisation, une hausse des besoins en transports du fait d’une faible structuration du maillage industriel permettant la réutilisation, une inadaptation aux fonctions attendues avec un risque de surconsommation ou de gaspillages, des difficultés d’adaptation aux évolutions des besoins.

La filière papier carton présente là aussi de nombreux atouts pour permettre la mise en œuvre d’une boucle de réutilisation efficace : elle dispose d’un maillage industriel diffus et mondial permettant de remettre la matière en circulation en restant au plus proche de son lieu d’utilisation, minimisant ainsi les besoins de transports. Sa capacité de réadaptation au juste besoin à chaque nouvelle transformation lui permet d’orienter efficacement la matière dans le temps et l’espace, en utilisant la juste quantité et en évitant des stocks outils importants. Avec un taux de recyclage de 92%, voire même de 98% pour les emballages industriels et commerciaux, elle démontre d’une organisation particulièrement efficace pour capter la matière à réutiliser et la réinjecter dans le système : plus de 9 emballages sur 10 sont ainsi collectés et recyclés pour fabriquer de nouveaux emballages.

[CNE] Emballage et impact environnemental

« Toute activité humaine a un impact sur la planète. L’emballage a donc un impact sur l’environnement parce qu’il est un objet du quotidien qui participe à l’activité humaine. »

Dans sa dernière publication, le Conseil National de l’Emballage explique quels sont les impacts environnementaux généralement étudiés et comment ils sont mesurés, mais surtout rappelle que l’emballage a d’abord un rôle positif parce qu’il protège les produits qu’il contient (limitant ainsi le gaspillage) et facilite leur distribution, leur utilisation et leur consommation.

Une méthode : l’Analyse de Cycle de Vie

Après un rappel réglementaire et de la définition d’un impact environnemental, le document du CNE s’attache à présenter la méthodologie utilisée pour les mesurer : l’Analyse de Cycle de Vie.

Cet outil complexe, et dont la mise en œuvre est normée, est d’abord le moyen de prendre en compte toutes les étapes du cycle de vie d’un emballage et du produit qu’il contient, ce qui est indispensable dans le cadre d’une démarche évolutive afin de vérifier qu’il n’y a pas de transferts d’impact lié à l’évolution considérée (par exemple transferts de poids d’un élément du système d’emballage à un autre, baisse du taux de remplissage des moyens de transport, gaspillage alimentaire, etc.). C’est aussi une méthode reconnue de mesure, réalisées sur la base d’hypothèses qui doivent être justifiées, avec des données solides, et enfin soumises à la critique d’un groupe d’experts indépendants.

Le CNE note par ailleurs les limites de cette méthode (notamment au regard de ses résultats qui doivent être manipulés avec précaution et parce que l’ACV ne permet pas, par essence, une évaluation complète de toutes les questions environnementales et sanitaires) et donne ses recommandations en ce qui concerne la prise en compte de l’emballage.

Le juste impact de l’emballage

Pour finir, le document du CNE passe en revue certaines études d’ACV réalisées montrant la faible part des impacts environnementaux dus à l’emballage dans les impacts totaux et rappelle qu’il existe des impacts positifs de l’emballage, en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire et comme levier de préservation des ressources naturelles.

Pour consulter le document du CNE : https://conseil-emballage.org/emballages-et-impact-environnemental-faits-chiffres/

Le Conseil National de l’Emballage (CNE), association créée en 1997, est une autorité morale réunissant les différents acteurs de la chaine de valeur de l’emballage : producteurs de matériaux d’emballage, fabricants d’emballage, entreprises de produits de grande consommation, entreprises de la distribution, sociétés agréées et opérateurs du secteur de la collecte et de la valorisation, collectivité locales, associations de consommateurs et de protection de l’environnement, designers, fabricants de machines et autres professionnels de l’emballage.

La mission du CNE consiste à élaborer et diffuser les bonnes pratiques de conception, de commercialisation et d’utilisation de l’emballage des produits.

Réemploi des emballages : une revue bibliographique des ACV réalisée par l’ADEME

La Loi AGEC a fixé des objectifs sur le réemploi et la réutilisation des emballages. Elle préconise cependant de prendre en compte la performance environnementale des emballages. Dans ce contexte, l’ADEME a mené une revue bibliographique d’analyses de cycle de vie (ACV) comparatives, afin d’identifier si certaines solutions d’emballages sont plus pertinentes que d’autres d’un point de vue environnemental, et sous quelles conditions.

L’ADEME a sélectionné 39 ACV selon des critères de robustesse méthodologique, de représentativité temporelle et de diversité des emballages couverts, dont elle a fait une analyse détaillée.

À partir des publications retenues pour leur comparaison entre emballages réemployables et à usage unique, l’ADEME indique que les résultats des ACV sont fortement dépendantes des paramètres clés de chaque cas de figure, comme :

  • Le nombre de réemplois.
  • La distance entre le lieu de distribution et le lieu de lavage des emballages réemployables.
  • L’efficacité et les paramètres du lavage pour les emballages réemployables,
  • Le taux de recyclage et/ou taux d’incorporation de recyclés pour les emballages à usage unique.
  • La masse relative des emballages comparés.

En particulier, pour les deux typologies d’emballages que sont les bouteilles pour boisson et les caisses, lorsque la comparaison est faite entre des emballages (réemployables vs. à usage unique) composés de différents matériaux, l’ADEME indique qu’il ne semble pas possible de conclure sur la pertinence du scénario de réemploi par rapport à l’usage unique. L’agence précise que la pertinence d’utiliser des caisses en plastique réemployables est […] d’autant plus importante que les distances de transport entre les lieux de distribution et de lavage sont faibles (par exemple, avec un maillage géographique important de centres de lavage), que les techniques de lavage sont performantes et que les caisses réemployables sont recyclées lorsqu’elles ne sont plus réutilisées.

L’ADEME arrive à la conclusion qu’au regard de la diversité des comparaisons analysées, les résultats ne peuvent pas être tranchés ni généralisés et dépendent fortement des valeurs des paramètres clés cités plus haut.

Elle note en particulier que certains paramètres pourraient être mieux étudiés :

  • Un focus particulier serait à faire sur les derniers kilomètres de transport, souvent non étudiés dans les ACV.
  • Le format de l’emballage, peu étudié, qui a une influence en termes de quantité d’emballage par unité de produit mais aussi en termes de quantité de produit qui peut être transporté.

Concernant les catégories d’impact analysées, L’ADEME note que l’impact sur la biodiversité est très rarement traité, bien que ce soit un enjeu environnemental majeur, du fait de l’absence de consensus méthodologique sur ce point.

L’ADEME pointe finalement le fait que la mise en place de certains systèmes d’emballages à large échelle pourrait modifier les organisations logistiques actuelles, les mécanismes de marché, les filières, etc. La prise en compte des impacts conséquents à ces modifications à grande échelle nécessitera à l’avenir de mener également des ACV conséquentielles.

Pour télécharger ces études : rapport de la tache 2 et annexerapportannexe

[Focus] Calages : un élément essentiel pour la protection des produits

Pour expédier des produits depuis les lieux de production vers les lieux de consommation, il est essentiel de les protéger afin d’éviter les pertes et casses dont les conséquences économiques et environnementales seraient importantes.

C’est entre autres le rôle des systèmes d’emballages mis en place. Au sein de ces systèmes, un élément d’emballage est souvent méconnu : le système de calage.

En effet, si l’emballage est essentiel pour protéger le produit tout au long du transport, du stockage et de la manipulation, il n’est parfois pas suffisant. Le calage complète l’emballage et permet d’ajouter une protection supplémentaire. Il garantit que les produits fragiles ou vulnérables seront exempts de tout dommage en les maintenant au sein de leur emballage d’un bout à l’autre de la chaîne logistique.

Des fonctions très diverses

Au-delà de cette fonction de réduction des dommages de transport, un calage peut avoir plusieurs fonctions :

  • Combler les espaces restés vides pour empêcher le produit de bouger, assurer une stabilité et une protection optimales lors du transport.
  • Séparer les produits et les protéger des chocs entre eux.
  • Apporter une résistance à la compression supplémentaire, notamment pour les produits non porteurs.
  • Assurer une meilleure répartition des charges et maintient l’intégrité et la solidité de la solution d’emballage.
  • Constituer une protection contre les vibrations.
  • Protéger les surfaces plus délicates des rayures.
  • Pour les objets à angles saillants ou les objets coupants, les profilés, coins et cornières permettent de conserver l’intégrité de l’emballage et protéger les personnes lors du déballage.
  • Puisque le calage s’intègre parfaitement au carton d’emballage, il peut être personnalisé en fonction des besoins de l’entreprise et de sa stratégie marketing. Cela donne la possibilité de créer des emballages originaux au design travaillé qui valorisent les produits. Outre son rôle de protection, le calage peut ainsi améliorer l’expérience d’achat.

Le calage apparaît donc généralement comme indispensable, que le produit soit particulièrement fragile ou non.

Les atouts du carton ondulé

Le carton ondulé permet de concevoir des cales fiables, robustes, et légères. Disponibles dans toutes les tailles et épaisseurs, elles sont généralement conçues sur mesure, idéalement avec le reste de l’emballage, afin de garantir une solution finale qui répond aux exigences du produit et de sa supply chain.

Il constitue une solution efficace et respectueuse de l’environnement puisque le calage en carton ondulé est renouvelable, recyclable et recyclé et qu’associé à une caisse du même matériau, il permet de disposer d’emballages monomatériau.

 

Nota :

Un mauvais usage du calage entraine un alourdissement des emballages, qui ont pour impact :

  • des frais supplémentaires du fait de l’achat de plus de calage pour combler un espace vide trop important, mais aussi d’une augmentation des frais de transport,
  • des impacts environnementaux supplémentaires liés à un usage supérieur de matière.

Le choix du calage doit donc se faire dans le cadre du juste emballage.

Quoi de mieux que le carton ondulé pour relever les défis du e-commerce ?

Les fabricants d’emballages en carton ondulé s’adaptent depuis toujours aux évolutions du commerce et de ses nouveaux acteurs. Ils sont toujours en ligne pour imaginer les solutions d’emballages qui se prêteront à tous les modes de distribution ou de livraison.

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En 2021, le e-commerce représente 2,1 milliards de transactions (+16 %) et un chiffre d’affaires en hausse de 15,1 %. Les ventes de produits sur internet ont progressé de +7% vs 2020 soit +42% vs 2019. Sur l’ensemble de l’année, l’e-commerce est estimé à 14,1% du commerce de détail (vente de produits) soit 0,7 point de plus qu’en 2020 (source : FEVAD). Une grande majorité des colis d’expédition sont fabriqués avec du Carton Ondulé. Aujourd’hui le e-commerce représente 5 à 7 % des parts de marché du carton ondulé mais c’est un relais de croissance important pour notre filière.

Accompagner ses clients

Il existe dans le e-commerce une grande variété de produits à emballer, de tailles différentes et ayant des exigences qui leurs sont propres : fragilité, sensibilité à l’humidité, à la température, exigences de sécurité sanitaire… La filière a donc conçu de nombreux modèles d’emballages spécifiques.

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Mais il est parfois impossible de stocker plusieurs références d’emballages. L’emballage en carton ondulé sait aussi s’adapter au format du produit, par découpage ou pliage des côtés ou rabats.

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Pour garantir l’intégrité du produit, il existe aussi de nombreux types de calages, adaptables et pouvant être intégrés ou collés pour être mis en œuvre rapidement. Les boites se déplient simplement et possèdent des fonds automatiques.

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Le carton ondulé accompagne également ses clients dans leur croissance rapide, ou pour faire face à des pics d’activité, grâce à la flexibilité de production du secteur ou sa capacité à faire évoluer rapidement les gammes de produits.

Relever les défis de la chaîne de distribution

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L’optimisation logistique est un point essentiel du modèle économique du e-commerce. Les très grandes facultés d’adaptation du carton ondulé permettent de faire la chasse au vide. Le secteur garantit également l’acheminement en bon état des produits avec la mise au point de protocoles de tests spécifiques : les exigences packaging e-commerce sont en effet différentes de celles d’un emballage classique. Le colis emballé est envoyé seul et non sur palette. On ne connait pas le poids qu’il devra supporter au long de la chaine logistique, ni sa position ou l’impact des autres colis dans le camion. Le nombre de manipulations, donc d’occasions de chutes et de coups, augmente également de façon considérable.

Ces systèmes de distribution nécessitent une traçabilité et des protections contre le vol. Le carton ondulé offre pour cela de nombreux services : témoins d’ouverture, mécanismes d’inviolabilité et design discret à l’extérieur de l’emballage.

Combler les désirs des consommateurs

L’emballage e-commerce est un emballage de transport mais également un emballage consommateur. Il doit donc présenter des facilités d’utilisation qui fidélisent l’acheteur : ouverture facile, réemploi pour retour des produits (ouverture propre et système de refermeture).

Premier contact physique entre le consommateur et le e-commerçant, le carton ondulé sait mettre en valeur les produits et les marques : emballages imprimés à l’intérieur, personnalisation du message, ajout de fonctions « sympathiques » : emballage qui se transforme en présentoir, en jeu ou en emballage cadeau…

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