Le matériau

un matériau qui a accompagné les révolutions industrielles

Inventé en 1856 pour fabriquer des chapeaux, le papier ondulé, ancêtre du carton éponyme, est le fruit du travail de deux britanniques : Healley & Allen.
Ils disposaient à l’époque d’une simple machine manuelle à cran.

La première utilisation de ce matériau en tant qu’emballage a eu lieu aux Etats-Unis en 1871, pour emballer des objets fragiles tels que des bouteilles. À l’époque on n’utilise que du simple face. Peu de temps après, un autre américain, Oliver LONG, a l’idée de combiner le papier ondulé avec une planche de carton pour rendre cette dernière plus solide.

Dès lors le produit fut de plus en plus utilisé et des industriels américains réussirent à obtenir les droits pour utiliser ce matériau et le produire à grande échelle.

Depuis plus de 130 ans, le carton ondulé décline ses qualités pour répondre aux besoins des utilisateurs et des marchés.

1871
1888
1891-1893
1914
1968
1988
1998
1999
2000

1871

Première utilisation du papier ondulé aux Etats-Unis

1888

Installation de la première onduleuse anglaise en France par une firme américaine

1891-1893

Construction de la première onduleuse française

1914

Création de la première machine automatique française de fabrication de caisses en carton ondulé

1968

En France, la production de carton ondulé dépasse pour la première fois le million de tonnes

1988

La production atteint les deux millions de tonnes

1998

Les dernières onduleuses dépassent les 300 m/min

1999

Chaque français utilise en moyenne 83 m2 de carton ondulé, soit une progression de 272 % en 30 ans. Et pourtant il voit peu le carton ondulé, qui est surtout utilisé pour protéger les marchandises et les produits dans tous les circuits logistiques.

2000

La production française franchit la barre des trois millions de tonnes dont 85 % à base de matière première recyclée.

un procédé de fabrication innovant

permettant de nombreuses déclinaisons pour un maximum d'utilisations

Matériau sandwich, le carton ondulé est constitué de l’assemblage par encollage de papiers de couverture plane maintenus à équidistance par des papiers de cannelure de forme ondulée dont l’épaisseur des profils varie de 1 mm environ à 8 mm et dont le poids moyen est de 575g/m². Les couvertures participent à la résistance mécanique et climatique de l’emballage et servent de support de communication et/ou d’information. Les cannelures assurent la rigidité de l’emballage mais aussi une élasticité maximale puisqu’elles servent d’amortisseurs en cas de chocs.

Pour offrir le maximum d’utilisations, le carton ondulé se décline sous de nombreuses formes dont les principales sont :

Simple face ou SF
une couverture unique avec une cannelure solidarisée par un joint de colle

Double face ou DF
une seconde couverture s’ajoute au SF

Double cannelure ou DD
un second module SF s’ajoute au DF

Triple cannelure ou TC
3 SF s’associent à une couverture

Le carton ondulé est produit par des machines appelées onduleuses

Ces machines très techniques peuvent produire jusqu’à 300 mètres de carton ondulé par minute. Les réglages dont elles disposent permettent de faire varier les ondulations des cannelures en fonction des usages auxquels est destiné le carton ondulé.

Pour en savoir plus sur la fabrication des emballages en carton ondulé

un matériau sain et hygiénique

L’emballage en carton ondulé permet de garantir de façon optimale le transport et le stockage des produits alimentaires dans le respect des normes d’hygiène en vigueur :
• Il est tout d’abord à usage unique, ce qui rend impossible les risques de contamination croisée par utilisation répétée du même emballage.
• D’autre part, tout emballage en carton ondulé utilisé est par la suite recyclé, subissant durant le processus de recyclage des hausses de température, fatales aux principales sources de contamination microbiennes.

La réglementation

Dans le cas particulier des emballages en carton ondulé au contact direct avec des aliments, La réglementation exige que les matériaux soient inertes à leur égard, afin :
• d’écarter tout danger pour la santé humaine,
• d’éviter toute modification inacceptable de la composition de l’aliment,
• d’écarter toute altération des caractères organoleptiques des aliments emballés (goût, odeur).

Elle exige également que le fabricant de l’emballage garantisse le respect de ces conditions en fournissant à son client une déclaration de conformité.

→ Voir la réglementation générale
→ Voir la réglementation spécifique aux papiers carton
→ Voir la réglementation spécifique aux papiers cartons enduits

Les engagements de la profession

Les industriels du secteur ont également élaboré des guides de bonnes pratiques de la filière aux niveaux français et européens.

Ce guide européen, rédigé par CITPA et CEPI, relu et validé par PIRA international (un institut indépendant spécialisé dans les secteurs du papier, de l’emballage et de l’impression) a pour objectif de guider les entreprises dans la mise en œuvre de la réglementation européenne, sans se substituer aux dispositions nationales.
Guides à voir en cliquant ici et ici

Lancé à la fin de 2003 par la FEFCO, cette norme garantit que l’emballage en carton ondulé satisfait toutes les exigences de qualité / sécurité (polyvalence, légèreté, solidité, recyclabilité) et d’hygiène telles qu’elles existent dans l’industrie alimentaire.
Plus de détail en cliquant ici

Ce guide français a été élaboré par le Club Matériaux pour Contact Alimentaire et Santé filière papier-carton (Club MCAS), regroupant les industriels français du secteur. Il oriente les industriels sur les règles d’usage à appliquer et constitue un cadre de contrôle, un outil leur permettant de constater le respect des règles que la filière s’est définies.

Enfin, les industries alimentaires (représentés par l’ANIA) et les industries de l’emballage ont signé en 2002 une charte portant sur tous les maillons de la chaîne alimentaire, concernant plus particulièrement le maillon emballage, dans laquelle elles ont pris trois engagements :
• veiller au-delà du respect des règlementations à se conformer aux avis, normes, guides de bonnes pratiques et référentiels reconnus qui s’appliquent à leurs activités, et mettre en œuvre tous les moyens propres à assurer la sécurité de leurs produits ;
• renforcer la chaîne de garantie par une meilleure information réciproque, et assurer la fiabilité des informations ainsi transmises ;
• adapter de leur propre initiative et dans les meilleurs délais leur démarche qualité et leurs procédés aux progrès de la connaissance touchant à la sécurité des denrées alimentaires.

Dans ce contexte, plusieurs outils ont été développés, comme un modèle de déclaration de conformité, ou encore un guide des relations clients / fournisseurs pour les matériaux et articles destinés à entrer au contact des denrées alimentaires.

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